Face à ces vols de GPS, on se sent démunis ! – ticatag

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Face à ces vols de GPS, on se sent démunis !

Quelques mots suffisent à réveiller de mauvais souvenirs « Depuis votre appel, je dois dire que je suis moins tranquille. Ça m’a perturbé… » Parler à Michel Raimbaud de vols de GPS agricoles, c’est faire un bond en arrière de quelques mois. Et revenir à une époque douloureuse pour Agri Ouest. La société de travaux agricoles, dans laquelle le quinquagénaire est associé avec quatre autres personnes, a connu depuis 2021 plusieurs vagues de cambriolages sur le site de Mésanger, à l’est de Nantes (Loire-Atlantique).

Les auteurs n’étaient intéressés que par l’appareillage portatif qui coûte une petite fortune. Et Agri Ouest n’était pas préparé à ce pillage. « La première fois, c’était tellement inattendu… », soupire le professionnel. L’endroit, perdu dans la campagne d’Ancenis, n’était pas clôturé. « Et ils se sont servis. Ils ont disparu en emportant près de 60 000 € de matériel. » Des outils technologiques de pointe permettant aux agriculteurs de piloter le plus finement et précisément possible leurs énormes tracteurs dans les champs destinés à la culture.

« Deux fois en six mois, ça fait quelque chose »

Dans le sud de la Vendée, un céréalier a connu pareille mésaventure en 2023. « Deux fois en six mois, ça fait quelque chose. Le matériel a toujours été sous clé mais c’est vrai qu’on ne démontait pas toujours l’antenne et la console », regrette cet homme qui préfère l’anonymat. Il est bluffé par le savoir-faire des voleurs : « Ils sont rentrés à chaque fois de la même manière en découpant le bardage. Ils savaient très bien où était le matériel et quand venir. »

Dans le monde paysan, ce phénomène « de razzia » a fini par créer la peur. Puis l’exaspération et la colère. « On n’est absolument pas équipé pour faire face !, gronde Michel Raimbaud. Quand c’est arrivé la première fois, on a demandé à la marque John Deere si les récepteurs pouvaient être désactivés à distance, mais ce n’était pas possible. Alors on a essayé de s’organiser comme on a pu. » La société s’est équipée. « On a tout clôturé, installé deux portails et des caméras. »

À Fontenay-le-Comte, un autre agriculteur, agacé d’être dépouillé chaque année depuis 2021, a fini par investir : « J’ai mis des caméras, des détecteurs de mouvement, des sirènes ! », détaille-t-il. Même sentiment d’impuissance à chaque fois.

À Agri Ouest, ils sont revenus deux fois. « Ils ont coupé le grillage en passant à travers les champs. Les caméras avaient sans doute été désactivées. On n’a rien vu. » L’agriculteur vendéen avait le dispositif de surveillance relié à son téléphone : « Du coup pour le dernier vol, je les ai vus en direct me tirer mes consoles. »

Victime de quatre raids nocturnes sur sa société installée à Guer (Morbihan), Pierre-Henri Hamon se sent, depuis, « obligé de faire des rondes » lui-même. « Pas le choix, on ne peut pas relâcher notre vigilance. C’est notre outil de travail qui est en jeu. »

 

Ce sujet prenant de plus en plus d'ampleur, TICATAG a travaillé avec les concessionnaire Agricoles pour intégrer des traceurs GPS autonomes dans les antennes des différents fabricants ou dans les consoles des tracteurs, et offrir une solution complètement intégrée. Ainsi l'Agriculteur va pouvoir être armé pour intervenir immédiatement avec les forces de l'ordre en cas de vol. Vous souhaitez en savoir plus sur cette solution ?

 

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Source:

https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/face-a-ces-vols-de-gps-on-se-sent-demunis-temoignent-des-victimes-dans-les-pays-de-la-loire-a7637208-d6ea-11ee-96ef-9660257def44

 

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