Le vol de bennes est une réalité ! Cout = 100 000€
100 000 € de vols pour ce professionnel : "Je suis très en colère, j'éprouve un sentiment d'abandon"
La coupe est pleine pour Cédric Guillerme, ferrailleur de la région de Guingamp (Côtes-d'Armor). Il subit des vols à répétition et a le sentiment de ne pas être entendu. Ras-le-bol !
Dans le nuit du 24 au 25 juin 2025, Cédric Guillerme, chef d’entreprise de Grâces, près de Guingamp, a été victime d’un vol. Le montant du préjudice est de 6 000 €.
L’objet du délit est une benne métallique de 9 m3 d’un poids de près de 900 kg. Elle a disparu de la cour d’une entreprise de couverture à une bonne douzaine de kilomètres de là, où elle était en location.
Le deuxième vol en une semaine !
Cédric Guillerme est le patron de Guillerme Ferrailles. L’entreprise basée à Grâces depuis 2013 est spécialisée dans la collecte, le recyclage et la valorisation des déchets ferreux, mais aussi non-ferreux.
Elle loue également des bennes, en grande majorité à des entreprises, situées dans un rayon de cinquante kilomètres autour de Grâces. Guillerme Ferrailles dispose de 450 bennes.
Le vol de la nuit du 24 au 25 juin est le deuxième du même type en l’espace d’une semaine.
19 vols depuis 2016
Depuis neuf ans, le professionnel s’est fait voler 19 de ses bennes ! « Elles valent entre 4 500 et 6 000 € chacune, j’ai perdu 100 000 € », peste-t-il. « Sans compter mon temps et mon énergie ! »
Cédric Guillerme est furieux : « Je suis très en colère et j’éprouve aussi un sentiment d’abandon ».
Ici, il pointe du doigt la gendarmerie qu’il juge peu encline à enquêter sur le sujet. « Ce serait bien qu’ils aillent dans les entreprises où sont commis les vols pour visionner les images des caméras, mais ils ne le font même pas », regrette le ferrailleur. « Et je ne suis pas le seul professionnel concerné par ces vols ! »
A chaque fois, Cédric Guillerme a déposé plainte.
Une retrouvée à Brest, l’autre à Rennes
Sur les 19 bennes volées, seules deux ont été retrouvées : l’une du côté de Brest, par les gendarmes ; l’autre à Rennes, de manière improbable.
« C’est un ami conducteur de bus qui l’a repéré sur une place du centre-ville, en décembre 2024. Elle était remplie de sapins de Noël destinés à la vente. Celui qui l’utilisait avait juste retiré l’autocollant de ma marque, par contre, elle avait gardé sa couleur jaune, propre à mon entreprise. On ne peut pas se tromper ! »
Cette benne retrouvée aura quand même coûté cher à Cédric Guillerme. « Elle a été saisie par la justice pour les besoins de l’enquête et immobilisée pendant 63 jours à la fourrière. Et c’est moi qui est payé l’addition : 1 705 €, plus le coût du trajet pour aller la récupérer et le temps perdu… »
« Des bennes volées destinées à la revente »
Pour le ferrailleur de Grâces, « ces bennes volées sont destinées à la revente ». Et, il est relativement simple de commettre ces vols. « Il suffit d’avoir un camion Ampliroll, c’est-à-dire équipé d’un bras hydraulique ».
Selon Cédric Guillerme, tous ces vols de bennes ont été commis de nuit ou tôt le matin, avant l’ouverture des entreprises où elles étaient installées.
TICATAG a justement des solutions ...
Depuis 2024 en effet TICATAG travaille avec des professionnels du recyclage pour proposer une solution avec un double objectif:
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